Bars, lieus, cabillauds et bien d’autres…
N’oubliez pas d’aller voir les photos de tout le monde à la fin du texte...
Séjour Evasion déjà pratiqué à plusieurs reprises par les membres de l’APPLH, la pêche à la canne en Irlande offre une multitude de possibilités. Pêche individuelle ou en groupe, vous trouverez toujours un hébergement en gîte, guest house, cottage, en location guidée ou autonome pour aller taquiner salmonidés ou carnassiers en rivière ou en mer. Bars, lieus, cabillauds sont très recherchés, mais le brochet, le saumon et la truite connaissent aussi leur part de succès dans des contrées également prisées pour le tourisme.
Vite dans le bain
Pour notre part, premier des deux groupes de huit partis à l’aventure cette dernière semaine d’août sur les conseils de Raynald Huileux, nous avons rejoint Bruno Bacus, un lorrain établi guide de pêche « Fishing In Cork Harbour » à Crosshaven dans le golfe de Cork.
Le survol d’arrivée dans une région verdoyante au climat tempéré proche de la Normandie et de la Bretagne a d’autant plus vite fait oublier le lever matinal pour rallier l’aéroport qu’à peine les bagages posés au cottage, Bruno, le guide, et Antoine, son second, nous ont proposé une première mise en jambe par une sortie de pêche dans la baie de Crosshaven pour tester les cannes et les différents leurres mis à disposition. Nous embarquons par groupe de quatre sur des bateaux semi-rigides équipés de moteurs 300 et 250 chevaux. L’air est un peu humide et frisquet, légèrement ventés mais les déplacements rapides (35 à 40 nœuds) nous emmènent vite sur les lieux de pêche. Et déjà les premiers lieux et bars sont sortis, puis relâchés car nous pratiquons une pêche en no-kill (pêché-relâché). Six à huit poissons chacun font déjà le bonheur de chacun des pêcheurs havrais avant le retour au cottage ou un repas fait de saveurs locales nous avait été préparé.
Bravo Anne et Christine
Dès le vendredi, c’est avec un moral gonflé à bloc que nous nous répartissons sur les embarcations pour aller découvrir de nouvelles techniques. Avec des leurres plus ou moins lourds pour la pêche de surface ou la pêche de fonds, de nouveaux spots de pêche sont choisis par les capitaines de bateau et chacun éprouve les différentes sensations en fonction de la taille du poisson. Une bonne douzaine de poissons, bars, lieus ou cabillauds, sont déjà attrapés. Anne de Fourmestreaux fait son premier bar. Et enchaine les prises. Toutes plus grosses les unes que les autres…
Malheureusement, une panne moteur d’un bateau donne un coup de frein à l’épopée. Malgré les interventions de Bruno et de ceux qui exploitent leurs connaissances mécaniques, le démarreur ne veut rien savoir. Eloignés de sept à huit milles du port, c’est en remorque que nous rentrons. Obligeant le patron à trouver une solution pour palier à l’incident. Un groupe part en promenade malgré le temps incertain.
Finalement, deux groupes sont composés le lendemain : un le matin, l’autre l’après-midi pour des sorties de 5 à 6 heures. Un contretemps qui offre le loisir d’une promenade ou la farniente pour l’équipe restée à terre. Raynald Huileux, Anne de Fourmestreaux, Christine Bertin et Jean-Claude Bottois en profite samedi pour aller faire une visite à Cork. Dimanche, équipés pour affronter le vent et les embruns, Jean Le Monze, Jean-Claude Bertin, Nicolas de Fourmestreaux et Patrick Gobbé partent en pêche. Et c’est à Christine Bertin que revient la palme de la journée. Différents spots de pêche sont visités et après un premier poisson, elle enchaine six à huit prises. Les autres pêcheurs ne sont pas en reste. A la prise de lieus s’ajoutent les cabillauds, les bars, les maquereaux et les vieilles pour le plus grand bonheur de chacun. Quatre-vingt poissons sont comptabilisés sur un bateau chaque jour, presqu’autant sur l’autre.
Des chefs à étoiler !!!
Chaque journée est ainsi parfaitement organisée avec déjeuner et casse-croute au poulet sur le bateau, il ne reste plus qu’à l’équipe partie en pêche le matin à préparer le repas du soir pour les pêcheurs et les guides. Ce qui permet, hormis un repas et quelques pintes de Guiness au Pub, à Raynald et Jean-Claude de faire apprécier leurs talents cuisiniers. L’un avec ses spaghettis bolognaises et quelques spécialités italiennes, l’autre de nous concocter un filet de lieu en papillote et petits légumes, ou d’apprécier des steaks amenés par Bruno ou de partager un poulet rôti le dernier jour. Autant de bons moments savourés dans une excellente ambiance qui nous ont permis de nous réconcilier avec « Patience », cruelle aptitude ou résignation que nous avions perdue pour embarquer à Roissy (deux heures de retard), en pêche quand le poisson ne mordait pas, ou encore au retour pour rentrer au Havre après avoir goûté aux bouchons parisiens (sortie de l’aéroport à 18h00…).
Notons enfin qu’un second groupe de huit pêcheurs havrais nous a succédé pour de belles aventures que nous vous souhaitons de vivre..
PatGob
Bravo pour ce superbe résumé de votre séjour qui est très bien relaté, passionnant et qui donne envie de partir.
Attendons celui du 2ème groupe pour conclure, mais on peut déjà le dire, c’est une destination à refaire qui fait l’unanimité. Félicitations particulières à nos deux femmes »pêcheuses » qui sont prêtes à repartir…
Merci à Bruno et Antoine, nos guides, pour l’accueil et l’organisation
Amitiés
André