Remorquage : L’expérience des uns doit servir aux autres

Une aventure qui se termine bien

Vendredi 7 mai 2021, nous sommes sortis Jean-Paul et moi pour une pêche à la raie.

Direction Antifer. Un peu bousculé à la Hève, mer un peu formée jusqu’à Antifer. Mais c’était normal, nous étions encore dans le montant. Arrivés sur Antifer, passage du chenal comme  d’habitude un peu de mer jusqu’au premier coude de la digue, ensuite tout va bien.

 

On se place comme nous l’avions prévu. La première heure de pêche démarre fort. En une heure d’amorçage, nous avons pêché : 1 raie, 2 roussettes et un congre. Nous étions en étale de marée pleine mer 10H00 et donc notre pêche devait se dérouler en marée descendante. La mer était devenue calme au baissant, donc tout se présentait pour une belle partie de pêche à la raie.

 

Un rendez-vous salvateur 

 

Un ami de Fécamp, licencié APPLH, devait nous rejoindre pour pêcher la raie avec nous. Lorsqu’il est arrivé, nous lui avons demandé d’attendre pour se mouiller. Nous devions nous repositionner 300/500 mètres plus haut car nous n’étions pas tout à fait sur le poste initialement prévu.

 

C’est là que les choses se sont compliquées. Le vent et le courant étaient contraire et notre bateau n’était pas bien aligné. La ligne de mouillage « passait sous le bateau ». Résultat la ligne de mouillage s’est bloquée dessous. Nous avons pensé qu’elle était soit dans l’hélice… soit dans le safran… Heureusement notre ami de Fécamp était présent et nous a remorqué jusqu’au port de Saint-Jouin-Bruneval.

 

Pendant ce remorquage, la patte d’oie de trop faible diamètre a rompu… Ce stop « forcé ! » nous a permis de constater que la ligne de mouillage, toujours sous le bateau, s’était libérée et donc revenue à une position verticale. Donc possible à remonter à bord. Une fois remontée dans le bateau, nous avons poursuivi jusqu’au port pour nous amarrer et vérifier les éventuels dommages.

Le reste n’a été que du bonheur puisque nous avons partagé le repas du midi avec nos amis Fécampois dans le port de Saint-Jouin-Bruneval….

Conclusions de cette mauvaise expérience, ce qu’il faut retenir :

1 – Lorsque nous sommes tombés en panne avec la ligne de mouillage dans « l’hélice », nous étions les « seuls en mer ». Aucun autre bateau aux alentours en dehors de notre ami de Fécamp. Il faut donc rappeler à tous qu’il n’est pas prudent de sortir en pêche en solitaire, sans un autre bateau pour une éventuelle assistance. Notons que les problèmes n’arrivent pas qu’aux autres…

2 – Le remorquage, ce n’est pas une épreuve facile et il est bon de se rappeler quelques points élémentaires qui peuvent rendre service « aux sauveteurs et aux secourus »…

– la ligne de remorque doit être d’un diamètre correct : 14 mm semble acceptable.

– la ligne de remorque doit être suffisamment longue : 50 mètres n’est pas ridicule

 

3 – les bateaux, remorqué et sauveteur, doivent être équipés d’une patte d’oie permettant

de bien travailler et de mieux répartir la charge sur deux taquets pour éviter un risque d’arrachage

aux tractions. Surtout si la mer est formée… Sur un seul taquet tout peut casser.

Retenez que nos bateaux ne sont pas conçus pour ce type d’épreuve…

Prenons un maximum de précautions pour que tout se passe bien…

– la patte d’oie idem doit être de diamètre suffisant, diamètre 14 mm, pour encaisser les

secousses.

– la navigation en remorquage doit se faire en « faible allure » : 4 à 5 nœuds maxi si la mer le

permet.

« Tous ces conseils ne sauraient engager la responsabilité de l’APPLH ».

Le remorquage reste une action individuelle sous votre seule responsabilité.

Le remorquage n’est  qu’un moyen de s’aider entre plaisanciers, et il faut savoir qu’en

cas de sinistre pendant un remorquage, votre assurance ne prendra rien en compte. Faitesle vous confirmer et donnez-nous des infos si vous avez une autre info de votre assureur.

 

Bonne journée à vous tous et  bientôt sur l’eau

André

Remorquage d’un bateau ici (article FNPP)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

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