Daniel met le turbo

Pêche découverte et d’une autre dimension en sortie semi-hauturière

Pour cette sortie exceptionnelle sur les grands ridains, nous étions 13 pêcheurs sur 4 bateaux inscrits. La météo annonçait du beau temps avec une houle lente de 10 à 20 cm et un vent de Ouest Nord-Ouest 3/5nœuds.
Après l’appel VHF canal 6 à 8h30, les bateaux font route Nord Nord-Est vers Antifer.
Le courant monte encore (PM Le Havre 8h53, coefficient 34, BM Le Havre 15h27). La flotte se retrouve pour essayer de trouver de l’appât frais. Les maquereaux se font rares, juste de quoi préparer les lignes.
Le temps passe vite. Nous prenons ensemble la direction de la limite Nord-Est des grands ridains, (5 milles au cap 320°). Arrivée sur site vers 11 heures ; mer d’huile, visibilité excellente des éoliennes de Fécamp jusqu’aux falaises des Vaches Noires. Nous sommes à 9 milles des côtes. Pas de courant mais un petit zéphyr de Nord-Ouest et la première dérive est perpendiculaire au banc vers le Sud-Est.  Après un recalage, la dérive se met en place sous l’effet du petit courant descendant et de l’absence de vent. Chacun va parcourir le banc sur toute sa longueur, glissant doucement au 250° vers la bouée A 14.
Du Laita un gros clapot proche du bateau nous surprend vers 11 h 30. Nous voyons et entendons un autre gros remous une heure plus tard en arrière d’une chasse d’orphies ; puis quelques secondes plus tard un thon saute entièrement au-dessus de la surface, un poisson que nous estimons à 1m 20 de longueur.
Un peu plus tard sur le bateau MAEVA, Daniel, André et Daniel observent à environ 80 mètres une forme noire de près de dix mètres de long dépassant de la surface de près de 40-50 cm. Il n’y a pas de souffle. MAEVA s’écarte et voit l’animal disparaître.
Les poissons mordent peu, une belle vive qui se décroche pendant que l’on cherche la pince, quelques rougets, deux raies, trois ou quatre maquereaux, deux margattes, une roussette et enfin un turbot que sort Laurent.
Il fait tellement beau que la flotte décide de prolonger la pêche jusqu’à 17 heures. Nous repartons de la proximité de la bouée pour une petite dérive.
Le retour est agréable sur une mer un peu ridée, à 11/12 nœuds pour le plus lent, il passe les digues à 18 heures 30.
Daniel THOMAS de Maeva nous montre la plus belle prise, un turbot de 1565 grammes. Laurent KERFURIC revient avec un turbot de 1320 grammes.
Ah, la belle sortie !
Jean Guihard

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