Sept bateaux embrasés et détruits la veille de Pâques
Stupeur hier après-midi dans le port de plaisance du Havre. Vers 15 heures, une immense fumée noire, semblable à celles provoquées lors des récentes manifestations sociales, a attisé la curiosité de milliers de promeneurs profitant du soleil printanier pour arpenter le boulevard Clémenceau à l’extrémité de l’Anse de Joinville près de la station Total et du local de la station SNSM récemment inaugurée. En fait, côté bassin, les détonations, entendues par les plaisanciers souhaitant faire un complément de carburant à la station maritime, émanaient d’un bateau amarré en bout du ponton I auraient été à l’origine de l’embrasement de la vedette habituellement résidente du bassin Vauban et dont la présence à Joinville semble loin d’être appréciée. Le feu d’origine accidentelle, hypothèse retenue, au démarrage du moteur du bateau occupé par plusieurs plaisanciers préparant une sortie en mer a embrasé les amarres et s’est rapidement propagé aux bateaux voisins. Un incendie laissant d’autant plus dans l’embarras les quelque plaisanciers étant à proximité que des bateaux sortaient de leur emplacement et allaient propager le feu sur d’autres embarcations des pontons proches. La SPL a vite réagi et utilisé ses moyens disponibles. Plusieurs moyens nautiques et terrestres, en utilisant digues et terre-pleins, sont mis en place face au feu par les secours, en plus de ceux déjà déployés avec l’aide de plaisanciers. Des bateaux sont déplacés pour éviter un plus lourd bilan. Cependant, malgré la présence d’une trentaine de véhicule et d’une soixantaine de soldats du feu pour maitriser la situation forte de quatre foyers distincts, le bilan reste lourd. Sept bateaux ont brulés. Si on ne déplore pas de blessés graves, une douzaine de personnes potentiellement victimes de la fumée ou intoxiquées ont néanmoins été rassemblées et prises en charge dans les locaux de la SNSM.
Les services de Police ont, pour leur part, été chargés de réguler la circulation aux abords.
Pour lutter contre le risque de pollution aux hydrocarbures, « cinquante mètres de barrages absorbants doivent être mis à disposition par Haropa port »,
(Photos provenance des réseaux sociaux)
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Impressionnant, je pense que personne n’a pu imaginer vivre un jour un tel sinistre dans notre port de plaisance du Havre… Il faut attendre les conclusions de l’enquête, mais il est certain que les assurances ne couvriront jamais le préjudice réel de chacun. Souvent nos bateaux ont quelques années et bien qu’ils soient très bien entretenus, la cote argus bateau ne paiera jamais la vraie valeur du bateau sinistré. Je suis malheureux pour nos potes Jean-Denys Richard et Dominique qui ont perdu leur bien acquis en copropriété bateau dans cet incendie.
Bon courage les amis.
Amitiés